Fiche B1-1.1.a

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Restauration et entretien de la ripisylve et lutte contre les espèces végétales invasives

Le SRTC s'est fixé comme ambition de restaurer chaque année 20 kilomètres de boisements de berges. L'année 2008 ayant été consacrée à la mise en place et au lancement des opérations, une Déclaration d'Intérêt Général permettant l'investissement d'argent public sur des terrains privés a été validée par un arrêté préfectoral en avril 2009. Les premières tranches de restauration n'ont donc pu débuter qu'en 2009.

Après avoir lancé un appel d'offre, conformément au Code des Marchés Publics, 2 entreprises ont été recrutées pour réaliser ces travaux. Les boisements ont donc été entretenus sur plus de 40 kilomètres de cours d'eau (2 tranches ont été réalisées pour rattraper le retard pris en 2008). Ces entreprises interviennent pour abattre sélectivement les arbres menaçant de tomber dans la rivière, pour enlever les amas de bois mort créant des barrages ou encore pour rajeunir la végétation. Selon les secteurs, les objectifs peuvent varier : à proximité d'habitations les végétaux morts ougênant la circulation des eaux sont systématiquement enlevés pour limiter les risques d'inondations.

Au contraire dans les zones rurales, certains arbres morts sur pied sont laissés pour diversifier les boisements (les arbres morts accueillent certains insectes, des oiseaux comme les pics ou même certaines espèces de chauve-souris). Des souches et des branches sont laissées dans le cours d'eau pour permettre de diversifier les habitats aquatiques et les écoulements (les zones d'eau calme sont plus propices au refuge des poissons alors que des écoulements rapides constituent des territoires de chasse ou de reproduction pour certaines espèces). Les objectifs définis par secteur d'intervention sont de 3 ordres : hydraulique, écologique et paysager.

20 kilomètres seront de nouveaux restaurés cet hiver (2010-2011), et chaque hiver durant la durée du contrat de rivière. Il en sera ainsi pour que l'intégralité des boisements soit traitée sur l'ensemble des linéaires dont le SRTC a la charge.

Le SRTC est maître d'ouvrage de ces travaux et est aidé financièrement à hauteur de 75% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse, le Conseil Général de l'Ain et la Région Rhône Alpes.

Les 40 premiers kilomètres de restauration ont coûté la somme de 290 000 € TTC.

Travaux sur le bassin versant